Bientôt 50 oasis de biodiversité à Nantes
Dans les parcs et les jardins, mais plus largement un peu partout dans la ville, les oasis de biodiversité recréent des espaces propices à l’accueil de la faune et la flore locales. 50 verront le jour d’ici 2026. Début 2023, on en comptait déjà 27.
D’ici 2026, Nantes bénéficiera de 50 oasis de biodiversité. Début 2023, 27 ont déjà été recréées. Parmi elles : des mares, des boisements, des prairies pâturées… De taille variable – de 200 mètres carrés à 18 hectares –, ces lieux, qui se trouvent souvent dans des espaces verts de la ville, bénéficient d’une gestion particulière ou d’aménagements spécifiques en vue de favoriser la biodiversité.
5300 arbres plantés
Depuis 2021, dans ce cadre, plus de 5300 arbres – des essences locales, comme l’aubépine, le sureau ou le noisetier – ont ainsi été plantés. C’est en tout 30 hectares qui ont été renaturés. L’objectif de ces espaces ? Accueillir la faune et la flore locales, qui vont venir s’y (ré)installer spontanément.
Où peut-on voir ces oasis ?
Renaissance de la mare de la Chantrerie
Parmi ces oasis, en 2022, la mare du parc de la Chantrerie a été réaménagée. Les bambous, peu favorables à la faune du territoire, ont été arrachés et un petit boisement a été créé. Il y a désormais moins d’eau, et sa qualité est bien meilleure, ce qui permet aux alevins et aux têtards de s’y épanouir de nouveau.
Un corridor écologique de la Tortière au bassin Ceineray
Entre 2021 et 2022, le quai Ceineray a changé de visage. 8000 plantes locales (comme le nénuphar jaune) dessinent une forêt d’eau, un corridor écologique de plus de 2 kilomètres entre le pont de la Tortière et le bassin Ceineray. L’Erdre urbaine et canalisée est ainsi reliée à l’Erdre sauvage et naturelle. En réintroduisant différentes strates végétales, les insectes reviennent peu à peu et servent de nourriture aux autres espèces de la chaîne alimentaire, comme les chauves-souris ou les poissons.
Un boisement d’avenir sur l’île de Nantes
Rue des Boires, au cœur de l’île de Nantes, 350 arbres, arbustes et herbacées ont été plantés à l’hiver 2021-2022 avec les élèves de l’école primaire Anatole-de-Monzie. D’ici quelques années, quand ils auront poussé, ils abriteront des oiseaux, des insectes, des hérissons…
La création de ces oasis sensibilise les élèves, quand ils y participent, à la préservation de la nature. Ils reprennent ainsi contact avec la terre, l’eau, les végétaux et plus tard la faune.
Claire Marcadet, responsable du service Recherche & Biodiversité à la direction Nature et Jardins de Nantes Métropole.