Parc et jardin de nantes

Jardin Extraordinaire

Parc et jardin de nantes

Jardin extraordinaire, luxuriance et féérie à Nantes

Le dernier des grands parcs de Nantes est implanté sur un site naturel hors norme. Il plonge le visiteur dans une ambiance rappelant l’univers de Jules Verne. Le microclimat singulier créé par ses falaises permet à des végétaux exotiques de s’épanouir.

« C’est un jardin d’envie, de rêve, de pulsion. » C’est ainsi que le dernier né des grands parcs de la ville est défini par Romaric Perrocheau, son cocréateur. Le Jardin extraordinaire, inauguré en 2019, a été aménagé au sein d’une ancienne carrière de granit désaffectée, la carrière Misery à Chantenay, dont les falaises d’une hauteur de 25 mètres offrent un très beau point de vue sur la Loire. Il a été imaginé « sur le terrain, en se disant, tiens, si on mettait une cascade ici et des rochers par là », poursuit celui qui est aussi le directeur du service Nature et Jardins de Nantes. Sur 3,5 hectares, on s’y balade aujourd’hui en ne sachant plus où regarder, tellement tout est beau, impressionnant, luxuriant.

Romaric PERROCHEAU – Directeur de la Direction Nature & Jardins

Recréer l’univers féérique de Jules Verne

Le jardin extraordinaire a été conçu avec un souhait : tenter de recréer l’univers féérique des Voyages extraordinaires de Jules Verne dont la maison natale est située non loin. En découvrant la végétation de la carrière, les visiteurs retrouveront d’étonnantes similitudes avec la description faite par Jules Verne dans son célèbre roman L’île mystérieuse (publiée en 1874).


Le saviez-vous ?

« La berge était surélevée de manière à dominer le niveau des plus grandes mers, et sur tout ce sol luxuriant, supporté par une base de granit, les splendides essences forestières semblaient être aussi solidement implantées que celles qui se massaient à l’intérieur de l’île. »


Jardin extraordinaire

Un site naturel ami des plantes

Le Jardin extraordinaire garde la mémoire de son lieu d’implantation, la friche et les falaises en forme d’arc de cercle. C’est d’ailleurs ces falaises, exposées pleins sud, qui ont permis la plantation d’espèces exotiques. Elles favorisent en effet un microclimat – +4°C par rapport au bas, côté Loire – en les protégeant des vents froids et en restituant la nuit la chaleur emmagasinée le jour.

Jardin extraordinaire

200 espèces végétales

La végétation ici est luxuriante, tropicale, démesurée. Le visiteur y appréciera de nombreuses plantes, parmi lesquelles :

  • des fougères arborescentes, des bananiers, des plantes panthères au feuillage énorme, des hostas géants, des gunnéra du Brésil (appelées aussi rhubarbe géante), des flamboyants (qui fleurissent orange au printemps), des gloriosas (bulbe grimpant), des lotus et des hibiscus…
Jardin extraordinaire

Une incroyable cascade

La cascade – visible depuis l’île de Nantes et Trentemoult, en face –, à 25 mètres de haut, est le marqueur du dénivelé de la carrière et met en lumière la majesté du lierre centenaire qui pare le front de taille. Le parcours de l’eau forme un élément structurant du jardin liant coteau et Loire. Son alimentation fonctionne en circuit fermé, et par souci d’économie d’eau, son débit est variable en journée. Elle est coupée la nuit quand le jardin est fermé.

Jardin extraordinaire

Un parcours perché

Au fond du jardin, inratable, s’érige l’escalier de la falaise. 28 mètres de dénivelé, 177 marches, 4 belvédères intermédiaires conçus comme des haltes dans l’ascension ou la descente entre le square Maurice-Schwob, en haut, et le Jardin extraordinaire, en bas. L’escalier en acier, conçu par François Delaroziere, directeur artistique de la compagnie La Machine Nouvelle fenêtre, offre des points de vue sur le jardin des perspectives sublimes sur la Loire. Il chemine le long du front rocheux, épousant au plus près les pans naturels et le relief de la carrière, tout en magnifiant la roche l’univers végétal.

Que voir au Jardin extraordinaire au fil des saisons ?

Difficile de choisir parmi toutes les plantes à observer…

  • L’été, les fougères reprennent de la vigueur et l’hibiscus des marais est en fleur ;
  • En septembre/octobre, le crocus jaune impressionne, car il peut atteindre 20 cm de hauteur.
  • À la fin de l’hiver/début du printemps, le noisetier du Japon, très original, dévoile ses fleurs jaunes.

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