Parc de la godinière

Parc de la Gaudinière

Parc de la godinière

Parc de la Gaudinière,
la montagne à Nantes

Sur la rive nord du Cens, le parc de la Gaudinière dévale en coteaux boisés. De l’ombre, de la fraîcheur et de l’humidité… Un site idéal pour l’épanouissement de plantes de montagnes.

Nantes doit une partie de sa richesse à ses armateurs, qui ont dessiné de splendides parcs dans leurs propriétés privées. Parmi ceux-là, le parc de la Gaudinière, qui abrite aujourd’hui l’un des plus vieux boisements de la ville. On y va pour se ressourcer et être dépaysés.

Les Alpes à Nantes

Vous voulez voyager sans vous ruiner ?Vous rêvez de montagne ?Filez à la Gaudinière ! Alors qu’ici l’altitude ne dépasse pas les 40 mètres au-dessus de la mer, au creux du vallon ombragé, la rocaille alpine s’est depuis une trentaine d’années parfaitement acclimatée. Un torrent de montagne s’élance en cascades au cœur des rhododendrons, des fougères, des ancolies et des chardons bleus. La plantation étagée des arbres et vivaces a permis de s’approcher au plus près de la végétation de montagne. Le plan d’eau quant à lui fait le bonheur des canards et des cygnes.

À la Gaudinière, promenons-nous dans les bois

Sommes-nous ici à la montagne ou en pleine forêt ? Les deux, selon où l’on se situe dans le parc ! La Gaudinière dispose en effet d’un bois de feuillus de grande qualité, refuge pour nombre d’écureuils et d’oiseaux.

Quels feuillus observer ?

  • des chênes pédonculés âgés de 250 ans ;
  • un cormier, qui est aujourd’hui en voie de disparition dans la région ;
  • le platane, à proximité du château, que vous ne pourrez pas rater. Considéré comme « trésor botanique », c’est uc’est un arbre majestueux de plus de six mètres de circonférence qui a plus de 100 ans.

Et les conifères ?

  • le séquoia géant, implanté sur le haut du parc dans les années 1860, est le plus gros spécimen de Nantes ;
  • le bosquet de séquoias sempervirens, dans le vallon à l’abri du vent ;
  • le bosquet de cyprès chauves.

Préservons les bois et sous-bois

Pour préserver les essences végétales, et la petite faune qui y a trouvé abri, il ne faut pas piétiner les sous-bois ni s’aventurer dans les allées non accessibles.

Parc de la godinière

Des collections végétales hautes en couleur

Des bulbes par milliers

200 000. C’est l’invraisemblable nombre de bulbes cachés sous les pentes du parc, qui tapissent de couleur les pelouses à la fin de l’hiver et au début du printemps. Sur l’ensemble de ces prairies fleuries, les jardiniers ne réalisent qu’une fauche annuelle tardive, quand les tiges des bulbes se dessèchent. Cela maintient la biodiversité.

Le saviez-vous ?

Si ces bulbes ont bien sûr été plantés par l’homme, ils font néanmoins revivre un pan d’histoire naturelle locale. Orvault, de l’autre côté du Cens, tient en effet son nom du Val d’or, puisqu’y poussaient en nombre des jonquilles sauvages.

110 espèces de rhododendrons

On peut observer à la Gaudinière 110 espèces de rhododendrons, dont la floraison s’étale entre mars et juillet. C’est la plus grande collection de Nantes !

Un château, des dépendances et une fontaine

Parc de la godinière

Le château du parc, édifié à la fin du XIXème siècle, est fait de briques et de tuffeau. Il est particulièrement mis en valeur par la lumière du soir, mais ne se visite pas (ses dépendances non plus).

fontaine parc de la gaudinière

À l’entrée rue Diane, s’érige une des cinq fontaines Wallace (du nom du philanthrope qui les commanda à l’époque) qui subsistent à Nantes.

Deux aires de jeux pour les enfants

Parc de la godinière aire de jeux

Les enfants apprécieront leur visite à la Gaudinière où ils s’amuseront sur deux aires : l’une sur la partie haute (toboggan, barre de pompier, pont de singe, jeux à bascule et ressorts) et l’autre en bas, à l’ombre des arbres, plus grande, qui sera rénovée en 2024.

Les pelouses ensoleillées invitent par ailleurs à des jeux improvisés et à la détente dès que les beaux jours arrivent.


Que voir à la Gaudinière au fil des saisons ?

  • À l’automne, les hêtres, cyprès et érables se parent de leurs plus chouettes couleurs ;
  • La fin de l’hiver et le début du printemps (mi-février à début avril) sont assurément les plus incroyables saisons avec l’explosion de milliers de crocus et de narcisses, qui colorent de jaune et de blanc le parc ;
  • L’été, la Gaudinière est un îlot de fraîcheur.