Claude ponti jardin des plantes

Les installations artistiques dans les jardins

Claude ponti jardin des plantes

Quand l’art s’installe dans le Jardin des Plantes de Nantes

Un poussin géant végétalisé, des grands pots de fleurs pour se cacher, ou encore un personnage haut en couleur observant le visiteur. Les œuvres d’art de Claude Ponti et Jean Jullien surprennent joyeusement le visiteur du Jardin des Plantes.

C’est l’un des petits trucs en plus qui fait la spécificité de Nantes. Ici, la nature rencontre la culture. Depuis de nombreuses années, l’art s’invite au jardin, principalement au Jardin des Plantes. Différentes œuvres artistiques ont ainsi été implantées dans ce parc, la plupart du temps en lien avec la programmation du Voyage à Nantes. L’histoire a commencé en 2011 avec l’architecte japonais Kinya Maruyama. Il y a exposé des installations conçues avec des élèves et lycéens de Nantes, vouées à être utilisées, touchées et observées par le public. Le visiteur peut encore trouver trace de son travail au square Mercœur, dans le centre-ville : c’est lui qui a dessiné le dragon de bois. Les œuvres d’autres artistes, tels Johann Le Guillerm ou Pedro, ont aussi marqué l’histoire du Jardin des Plantes.

Les œuvres de Claude Ponti dans le Jardin des Plantes

Les œuvres de Claude Ponti se fondent dans le Jardin des Plantes

Parmi les installations artistiques les plus marquantes de Nantes, figurent sans conteste celles de Claude Ponti. C’est en 2013 que l’auteur et illustrateur jeunesse a été invité à créer autour du Jardin des Plantes. Ses réalisations colorées enthousiasment le visiteur et l’invitent à plonger dans un imaginaire joyeux. On peut ainsi découvrir :

  • le dormanron, personnage végétal ;
  • la saga des bancs ;
  • et l’aire de jeux Dépodépo (dans la partie nord du jardin).
Dépodédo

Dépodédo, c’est quoi ?

C’est le paradis des enfants. Le Dépodépo, c’est le fond du jardin d’un géant. On y trouve un appentis où sont stockés les outils du jardinier, son bric-à-brac et ses pots vides, empilés ou parfois renversés, où s’incrustent des plantes oubliées. Les petits se cachent, se faufilent dans des tunnels qui relient les pots, grimpent, et gambadent dans cette aire de jeux extraordinaire.

Le fileur jean julien

La fantaisie de Jean Jullien réveille le Jardin des Plantes

L’artiste Jean Jullien a investi le Jardin des Plantes à partir de l’été 2020. Au gré d’une balade, le public pouvait découvrir des personnages semblant sortir de son carnet de croquis. Ces personnages évoquant du papier dessiné et découpé, et réalisés en métal, jouaient avec les différents espaces du jardin et ses végétaux de façon drôle et poétique. On se souvient du Siesteur, géant couché sur l’herbe, ou encore de l’Arroseur. Aujourd’hui, il reste trois œuvres :

  • l’Observateur, qui regarde le visiteur depuis un arbre, non loin de l’entrée gare ;
  • le Fileur, qui tire le fil vert à l’entrée Clemenceau du jardin des Plantes.
  • le Passeur, qui traverse un bassin à l’entrée D’Allonville, rue Frédéric-Cailliaud.
Le hisseur jean jullien

Jean Jullien aussi dans Nantes : ouvrez l’œil !

Deux œuvres de l’artiste sont installées dans le centre-ville :

  • le Hisseur, sur la façade de l’hôtel de ville ;
  • le Débitumeur, sur la placette Duchesse-Anne, à côté de l’arrêt de tram. Un personnage enroule un tapis de bitume pour laisser la nature s’exprimer. Il s’inscrit dans le cadre du plan pleine terre de la Ville de Nantes, qui vise à redonner de la place aux sols vivants.

Faire appel à des artistes permet de poser un autre regard sur les jardins, de le croiser avec celui des jardiniers.

Franck Coutant, responsable des événements à la Direction Nature & Jardins de la Ville de Nantes.